Nomadland
Résumé
En 2008, la crise des subprimes a durement frappé des individus et des familles entières, jetés à la rue. Ils auraient pu rester sur place, en attendant que le vent tourne à nouveau. Ils ont préféré investir leurs derniers dollars dans l'aménagement d'un van customisé et se mettre en route. Ils sont devenus des migrants dans leur propre pays, à la fois libres d'aller où ils le désirent et victimes désignées pour ceux qui veulent profiter d'une main-d'oeuvre docile et bon marché : entrepôts Amazon, parcs d'attractions, campings... Pendant trois ans, Jessica Bruder a suivi les pas de ces " hobos " d'un genre nouveau, telle l'incroyable Linda May, 69 ans, qui rêve de bâtir sa propre géonef pour y couler des jours heureux.
Lu par :
Françoise Dufour
Genre littéraire:
Société/économie/politique
Mots-clés:
Pauvreté
/
Travail précaire
/
États-Unis
Durée:
15h. 15min.
Édition:
Paris, J'ai lu, 2020
Numéro du livre:
77861
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782290238165
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Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Résumé:Ce roman est inspiré du drame du Rana Plaza, survenu en avril 2013 au Bangladesh, et des histoires de personnes que l'auteure a pu rencontrer. C'est ainsi qu'elle a imaginé le parcours d'Aymen, un petit garçon marqué par la disparition brutale de sa mère qui a péri sous les décombres de l'atelier de couture où elle travaillait. Désemparé, il retrouvera espoir grâce à la main tendue d'un photographe français dépêché sur place. Son objectif sera alors de rejoindre la France à la recherche d'un secret de famille. Mais le chemin est long et Aymen sera confronté à des rencontres qui bouleverseront le cours de sa vie. Dans ce roman qui interroge notre monde et pointe du doigt certains effets des chaînes de production sur les hommes à l'autre bout de la planète, il est aussi question du rapport à la filiation et du rapport à l'autre. Parce qu'au bout du compte, d'où que l'on vienne et qui que l'on soit, nous sommes tous éprouvés de la même façon par la mort, l'amour, la maladie, la pauvreté, et même l'argent. Parce que notre première identité, c'est notre humanité.